Onomatopée utilisée par l’auteur pour le tir d’une arme à feu de gros calibre. L’onomatopée est répétée trois fois dans la même case pour représenter l’aspect répétitif des tirs qui se succèdent à fréquence rapide.
BLAM
Classifications
Phonétique
[blam]
Comment citer cette fiche
SAFFI, S. , (3 octobre 2024), "BLAM", in OTPS, onomatopées traduction plurilingue surbmorphologie, CAER, Aix-Marseille Université : en ligne :https://otps.univ-amu.fr/onomatopees/blam/Rédaction
Sophie SAFFIAutres rédacteurs
- Modifié le : 03/10/2024 à 11:31
par : Sophie Saffi
Rédacteur/trice : Sophie SAFFI
Variations de structures
L’onomatopée est une structure simple. Cependant, dans notre exemple, dans la même case, l’onomatopée apparaît 3 fois.
Equivalents dans OTPS
Equivalents
Etymologie
Emprunt à l’anglais
Submorphologie
DESCRIPTION API
[b] : occlusive, bilabiale, sonore, orale (bien, beau)
[l] : consonne constrictive (latérale), apico-alvéolaire, sonore, orale (lire, loup)
[a] : voyelle non arrondie, antérieure, ouverte, orale (patte)
[m] : consonne occlusive, bi-labiale, sonore, nasale (mie, mou, ma)
PRONONCIATION DES PHONÈMES
Pour prononcer [b], les lèvres sont fermées et se touchent, l’air s’accumule derrière les lèvres puis l’air est relâché d’un seul coup. Les cordes vocales vibrent. La fermeture et la réouverture des lèvres permettent au locuteur de définir une position d’extrémité vers l’avant. La sonorité est associée à un mouvement de retour faible car la bouche sert de résonateur. Le locuteur prend conscience de l’intérieur de sa bouche au moment de l’expulsion du flux d’air.
Pour prononcer [l], la pointe de la langue se pose sur les alvéoles (renflement en arrière des dents du haut), le rapprochement est modéré et ne va pas jusqu’à produire un bruit de frottement, il n’y a pas de fermeture complète, l’air s’échappe latéralement sur les côtés de la langue. Les cordes vocales vibrent. La sonorité est associée à un mouvement de retour faible car la bouche sert de résonateur. Le locuteur prend conscience de l’intérieur de sa bouche au moment de l’expulsion du flux d’air. Le contact modéré de la pointe de la langue et des alvéoles permet au locuteur de définir un seuil étroit, et le passage latéral de l’air concrétise l’échappement. Si on compare les articulations de [t] et [l], on constate une ressemblance entre ces deux articulations mais [l] est un [t] inachevé : le trajet de la pointe de la langue n’aboutit pas aux dents et se pose de manière anticipée sur les alvéoles, le contact est modéré et la fermeture reste incomplète.
Pour prononcer [a], la langue s’abaisse au fond de la bouche, ce qui entraîne le plus grand degré d’ouverture de la bouche, le locuteur sent le flux d’air sortir par la bouche grande ouverte.
Pour prononcer [m], on ferme les lèvres et on expulse l’air par le nez. L’air ne passe pas par la bouche mais par les fosses nasales. La nasalité est associée à un mouvement de retour vers le locuteur car le nez sert de résonateur. Les proportions du résonateur mobilisé au moment de l’expulsion du flux d’air sont utilisées pour mettre en place une iconicité diagrammatique.La fermeture des lèvres est associée à la détermination d’une limite car les lèvres bloquent l’air.
SENS PREMIER DES PHONÈMES
La consonne [b] est associé à un mouvement de sortie vers l’avant et au pointage d’une limite de départ externe, comme pour [p], mais auxquels s’ajoutent des résonnances intérieures.
La consonne [l] est associée à la visée d’une limite qui échappe à partir de la position du locuteur.
La voyelle [a] est associée à la conception d’un espace étendu.
La consonne [m] est associée à un mouvement de régression à partir d’une limite de départ.
Pour en savoir plus
WAUGH, L. R. (1993), « Les degrés d’iconicité diagrammatique dans le lexique », Faits de langues, 1/1993, 227-234. En ligne : https://www.persee.fr/doc/flang_1244-5460_1993_num_1_1_1058
Commentaires et spécifités