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BANG (USA)

Phonétique

[bæŋ]

https://leftycartoons.com/ How sanctions usually work © B. Deutsch & K. Moore, patreon.com/barry

Comment citer cette fiche

MEINARD, M. , (14 avril 2025), "BANG (USA)", in OTPS, onomatopées traduction plurilingue surbmorphologie, CAER, Aix-Marseille Université : en ligne :https://otps.univ-amu.fr/onomatopees/bang-usa/

Rédaction

Maruszka MEINARD

Autres rédacteurs

    • Modifié le : 14/04/2025 à 20:46
      par : Sophie Saffi
      Rédacteur/trice : Maruszka MEINARD

    L’onomatopée « bang » permet d’imiter un choc produit par des tirs de mitraillette.

    Cette onomatopée est généralement utilisée pour imiter des sons produits par des explosions et des chocs dont le niveau sonore est élevé. On peut ajouter que ces sons contiennent généralement une résonnance. 

    Variations de structures

    Une seule syllabe, non rédupliquée.

    Equivalents dans OTPS

    BANG (France)

    Equivalents

    Etymologie

    Selon Etymonline, bang provient du vieux norrois Old Norse banga, signifiant « frapper ». L’EDEL (etymological dictionary of the English language) de Skeat le rapproche de Bhanj en Sanskrit, signifiant « casser », « déchirer ».

    Submorphologie

    L’onomatopée est composée de trois parties : /b/ en position initiale, /æ/ en position médiane et /ŋ/ en position finale.

    Dans ses travaux sur l’adéquation entre signifiant et signifié dans le lexique anglais, Drellishak (2006) a testé 46 submorphèmes et calculé la propension d’une association à être plus fréquente que le hasard. L’analyse Latent Semantic Analysis (LSA) a été appliquée à l’édition de 1913 du dictionnaire Webster’s Revised Unabridged Dictionary of the English Language. La LSA est définie par Landauer et Dumais (1997) et Landauer, Foltz et Laham (1998) comme une méthode et une théorie “pour extraire et représenter le sens d’utilisation contextuelle des mots par des calculs statistiques appliqués à un grand corpus de texte” (1998:2). Il s’agit d’une technique mathématique et statistique automatique pour trouver des informations sur les relations d’utilisation contextuelle attendue des mots dans les passages du discours.

    Drellishak distingue trois catégories de submorphèmes à l’issue de son étude : les « fortement confirmés » (pour lesquels l’association forme-sens est largement corroborée par l’étude statistique du lexique), les « faiblement confirmés » et les « non-confirmés ».

    Selon Drellishak (2006), la consonne finale est associée à la résonnance. Il la place dans la catégorie des associations « fortement confirmées » par l’analyse statistique du lexique.

    Selon Tournier (1993 : 88), la consonne /b/ est associée à une explosion assourdie, la voyelle /æ/ à un son bref et retentissant et l’occlusive nasale /ŋ/ à la vibration et la résonnance.

    Pour en savoir plus

    DRELLISHAK, S. 2006. Statistical Techniques for Detecting and Validating Phonesthemes. Unpublished master’s thesis. Washington: University of Washington.
    LANDAUER, T. K. & DUMAIS, S. T. 1997. A solution to Plato’s problem: The latent semantic analysis theory of acquisition, induction, and representation of knowledge. Psychological Review 104(2):211–240.
    LANDAUER, T. K., FOLTZ, P. W. & LAHAM, D. 1998. An Introduction to Latent Semantic Analysis. Discourse Processes 25:259–284.
    SKEAT, W. W. (1893). An etymological dictionary of the English language. Clarendon Press.
    TOURNIER, J., & CRYSTAL, D. (1993). Le précis de lexicologie anglaise. Série langues vivantes.

    Commentaires et spécifités