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طوششش [Ṭūššš]

Phonétique

[Ṭūššš]

Exemple 1 : طوششش [Ṭūššš] : Disney, W. (1928). Super Mickey traduit dans le livre : [الأحجار المنيرة - Les Pierres Lumineuses]. (2008). Dar Al-Hilal. Disponible sur : https://books-library.net/free-191463833-download p 8, case 1. Description de l'image : L'éléphant, dressant sa grande trompe vers l'avant, aspire une importante quantité d’eau avant de la projeter violemment en direction de Picsou. Dans un puissant souffle, le jet d’eau jaillit de sa trompe avec force, traversant l’air en une gerbe éclaboussante. L’impact est instantané : l’eau frappe de plein fouet Picsou, qui, surpris, bascule en arrière sous l’effet de la pression. Des gouttes jaillissent dans toutes les directions, accompagnées de l’onomatopée "طوششش" [Ṭūššš], imitant le bruit de l’éclaboussure. Exemple 2 : "طوش" [Tūš]: Disney, W. (2007, 28 juin). Mickey Magazine [مجلة ميكي], (n° 180). Nahdet Misr. (Édition originale publiée par Walt Disney Company). Disponible sur : https://books-library.net/free-363001849-download p 24, case 3. Description de l'image : Un personnage vêtu d’un peignoir bleu et tenant une brosse de bain dans sa main droite est visiblement surpris et tourne la tête en direction d'une porte entrouverte, qu'il tient avec sa main gauche. Il entend alors l'onomatopée "طوش" [Tūš], qui représente le choc causé par Picsou en tombant dans une baignoire pleine d'eau.

Comment citer cette fiche

MEDJBOUR, L. , (1 avril 2025), "طوششش [Ṭūššš]", in OTPS, onomatopées traduction plurilingue surbmorphologie, CAER, Aix-Marseille Université : en ligne :https://otps.univ-amu.fr/onomatopees/%d8%b7%d9%88%d8%b4%d8%b4%d8%b4/

Rédaction

Lounis MEDJBOUR

Autres rédacteurs

    • Modifié le : 09/04/2025 à 13:54
      par : Sophie Saffi
      Rédacteur/trice : Lounis MEDJBOUR
    • Modifié le : 01/04/2025 à 09:37
      par : Sophie Saffi
      Rédacteur/trice : Lounis MEDJBOUR

    Onomatopée du son de l’eau qui coule

    Variations de structures

    • “طوششش” [Ṭūššš]  (exemple 1) :
      • Nombre de lettres : 5
      • Répétition des consonnes : Oui (la lettre “ش” [š] est répétée trois fois).
      • Répétition des voyelles : Non.
      • Interprétation possible : La répétition de la lettre “ش” [š] suggère une action qui pourrait être perçue comme prolongée ou se déroulant sur une certaine durée. Cela peut évoquer une intensité ou une répétition régulière de l’action associée à cette onomatopée.
    • طوش” [Tūš] (exemple 2) :
      • Nombre de lettres : 3
      • Répétition des consonnes : Oui (la lettre “و” [ū]est répétée une fois).
      • Répétition des voyelles : Non.
      • Interprétation possible : Cette onomatopée suggère une action brève, bien représentée par l’exemple de Picsou tombant dans une baignoire remplie d’eau. Cela pourrait indiquer un contact de courte durée avec l’eau.

    La répétition de certaines lettres dans ces onomatopées peut être interprétée comme indiquant une durée prolongée ou une intensité accrue de l’action représentée.

    Equivalents dans OTPS

    Equivalents

    Etymologie

    Le Dictionnaire historique El Ankaa de la langue arabe, couvrant la période de l’an 141 après J.-C. jusqu’en 1998 après J.-C. et qui revêt une importance historique, spatiale et tribale, offre une perspective détaillée sur l’évolution sémantique des mots au sein de tribus arabes spécifiques, à travers le temps et l’espace. Selon ce dictionnaire, l’onomatopée “طوششش” [Ṭūššš] tire son origine du mot “طَشَّ” [Ṭašša].

    En effet, “طَشَّ” [Ṭašša] signifie que le ciel pulvérisa légèrement et finement une pluie faible. Cette pluie était délicate. À ce moment, quelqu’un arriva en éternuant, dispersant ce qui était dans son nez, et ses éternuements atteignirent ses yeux. Le sol fut également légèrement touché par cette fine pluie. Quant à l’onomatopée “طوششش” [Ṭūššš], elle peut être dérivée selon deux schémas de conjugaison proposés :

    1. “تَفَعْلَلَ” (tafa’alla) – avec un schéma de conjugaison “طَفْعَلَلَ”.
    2. “يَتَفَعْلَلُ” (yatafa’allu) – avec un schéma de conjugaison “تَفْعَلْلَلُ”.

    Ainsi, le mot “طوششش” [Ṭūššš] pourrait être formé en utilisant l’une de ces conjugaisons, en le considérant comme dérivé selon les schémas de conjugaison mentionnés.

    Concernant la première apparition du mot “طش”[Ṭašša], elle remonte à l’année 718 après l’Hégire (calendrier musulman). Il a été introduit pour la première fois dans un contexte poétique entre 718 et 786 après l’Hégire, avec une source originaire de la ville d’Al-Basra en Irak.

    La séquence de lettres “طوششش” [Ṭūššš] en arabe ne correspond pas à une onomatopée standard pour représenter le son de l’eau coulant d’un éléphant. Les onomatopées varient énormément d’une langue à une autre et sont souvent des tentatives intuitives de reproduire des sons spécifiques.

    Pour imiter le son de l’eau coulant d’un éléphant en arabe, il n’existe pas de transcription standardisée. Les sons produits par les éléphants et l’écoulement de l’eau peuvent être difficiles à représenter précisément à l’aide des lettres d’une langue écrite. Les onomatopées pour ce genre de son peuvent être très subjectives et varier d’une personne à une autre.

    Cette onomatopée, “طوششش”[Ṭūššš], apparaît pour la première fois en tant qu’onomatopée, selon nos recherches actuelles, dans une planche dessinée de la revue “الأحجار المنيرة”, publiée en 2008 (1445هـ) dans la revue Mickey. Vous pouvez la consulter ici : lien vers la revue, consulté le 21 décembre 2023. Elle est utilisée pour imiter le son de l’eau qui coule.

    Submorphologie

    SENS PREMIER DES PHONÈMES

    La consonne “ط” est associée à un contact ou à une quantité, car pour la prononcer, on ouvre légèrement la bouche et on place la langue contre la partie supérieure de la bouche, près des dents supérieures. Ensuite, on pousse l’air entre la langue et la partie supérieure de la bouche pour produire le son. De plus, elle fait partie des consonnes emphatiques, un type spécifique de consonnes caractérisées par une articulation particulière appelée “emphase”. Une double articulation se produit : en plus de l’articulation fondamentale[Ṭ], une emphase est ajoutée. La quantité d’air sortie de la bouche est le double de l’habituelle. La lettre “و” (waw) est associée à l’allongement parce qu’elle permet aux lèvres de s’allonger avec une légère fermeture. La répétition de ce son indique la quantité et la durée d’allongement qui pourrait être réalisé. La lettre “ش” [š] est associée à un dépassement car, pour la prononcer, une quantité considérable d’air passe avec un bruit de friction. La combinaison des sons [ū] “ط”, “و”[Ṭ], et “ش” [š] indique l’éjection d’une grande quantité d’eau dans l’espace tendu.

    PRONONCIATION DES PHONÈMES

    La lettre arabe “ط” [Ṭ] représente une consonne alvéolaire. Cela signifie que son articulation se fait avec la pointe de la langue se rapprochant des alvéoles, la partie saillante de la mâchoire supérieure. Cette consonne peut être classifiée comme une occlusive orale sourde, indiquant que le son a produit en obstruant le flux d’air dans la cavité buccale sans utiliser les cordes vocales et qu’il est dépourvu de sonorité.

    La lettre “و” (w) en arabe est communément appelée “waw”. Elle joue le rôle à la fois de consonne et de voyelle. En tant que consonne, elle produit le son /w/, similaire au “w” anglais. C’est une consonne bilabiale et velare, prononcée en plaçant le dos de la langue contre le voile du palais tout en arrondissant les lèvres. En tant que voyelle, elle peut également représenter les sons /ū/ ou /o/, en fonction du contexte et des voyelles environnantes. Par exemple, dans le mot “وطن” (watan), la lettre “و” est utilisée comme consonne pour le son /w/, tandis que dans le mot “ورد” (ward), elle fonctionne comme une voyelle pour le son /ū/. La lettre “و” est souvent associée à la prononciation de la voyelle “ou” dans certains mots arabes. Pour la prononcer correctement, les lèvres doivent se rapprocher l’une de l’autre sans se toucher complètement, formant ainsi une sorte de petit rond avec les lèvres.

    La lettre “ش” [š]en arabe représente un son fricatif post-alvéolaire. Le son est produit en plaçant la partie antérieure de la langue près du palais postérieur. La langue crée une obstruction partielle contre le palais postérieur et produit un frottement de l’air.

    Pour en savoir plus

    Commentaires et spécifités