L’onomatopée secondaire « scroll » imite le son produit par la roulette d’une souris d’ordinateur. Elle permet d’imiter le son, mais surtout de signaler l’activité du personnage, qui est de faire dérouler les pages d’un site internet ou d’un fil de conversation.
SCROLL SCROLL SCROLL
Classifications
Phonétique
[’skrəʊl ’skrəʊl ’skrəʊl]
Comment citer cette fiche
MEINARD, M. , (14 avril 2025), "SCROLL SCROLL SCROLL", in OTPS, onomatopées traduction plurilingue surbmorphologie, CAER, Aix-Marseille Université : en ligne :https://otps.univ-amu.fr/onomatopees/scroll-scroll-scroll/Rédaction
Maruszka MEINARDAutres rédacteurs
- Modifié le : 14/04/2025 à 18:10
par : Sophie Saffi
Rédacteur/trice : Maruszka MEINARD - Modifié le : 14/04/2025 à 14:39
par : Sophie Saffi
Rédacteur/trice :
Variations de structures
Forme triplée.
Equivalents dans OTPS
Equivalents
Etymologie
Selon EDEL de Skeat (Etymological Dictionary of the English Language), du Moyen Anglais scroue, scrowe, contraction de scrow-el.Wikipedia le relie au proto-Germanique *skraudō, de *skrew- (“couper”), extension de*(s)ker- (“couper”).
Selon Etymonline, provient de scroule, scrowell, association de « roll » et « scrowe » et signifiait « rouleau de parchemin » en moyen anglais. Etymonline le relie au proto-germanique *skrauth- (qui a donné le vieil anglais « screada » “morceau de”).
Submorphologie
- Pour Drellishak, l’agrégat tri-consonantique /skr/ en position initiale est associé au bruit produit par un mouvement irrégulier. Il fait partie de la catégorie « faiblement confirmé ».
Pour Tournier (1993 : 92), l’agrégat tri-consonantique /skr/ en position initiale est associé au grattage en surface.
La deuxième partie, /əʊl/, ne semble pour l’instant pas reliable à un submorphème (Drellishak propose « action menaçante », ce qui ne semble pas être le cas ici).
Pour l’instant, le plus probable est que la deuxième partie soit /rəʊl/, où /r/ est à la fois partie de l’agrégat initial /skr/ et de l’agrégat final /rəʊl/.
Dans ses travaux sur l’adéquation entre signifiant et signifié dans le lexique anglais, Drellishak (2006) a testé 46 submorphèmes et calculé la propension d’une association à être plus fréquente que le hasard. L’analyse Latent Semantic Analysis (LSA) a été appliquée à l’édition de 1913 du dictionnaire Webster’s Revised Unabridged Dictionary of the English Language. La LSA est définie par Landauer et Dumais (1997) et Landauer, Foltz et Laham (1998) comme une méthode et une théorie “pour extraire et représenter le sens d’utilisation contextuelle des mots par des calculs statistiques appliqués à un grand corpus de texte” (1998: 2). Il s’agit d’une technique mathématique et statistique automatique pour trouver des informations sur les relations d’utilisation contextuelle attendue des mots dans les passages du discours.
Drellishak distingue trois catégories de submorphèmes à l’issue de son étude : les « fortement confirmés » (pour lesquels l’association forme-sens est largement corroborée par l’étude statistique du lexique), les « faiblement confirmés » et les « non-confirmés ».
Pour en savoir plus
DRELLISHAK, S. 2006. Statistical Techniques for Detecting and Validating Phonesthemes. Unpublished master’s thesis. Washington: University of Washington.
LANDAUER, T. K. & DUMAIS, S. T. 1997. A solution to Plato’s problem: The latent semantic analysis theory of acquisition, induction, and representation of knowledge. Psychological Review 104(2):211–240.
LANDAUER, T. K., FOLTZ, P. W. & LAHAM, D. 1998. An Introduction to Latent Semantic Analysis. Discourse Processes 25:259–284.
SKEAT, W. W. (1893). An etymological dictionary of the English language. Clarendon Press.
TOURNIER, J., & CRYSTAL, D. (1993). Le précis de lexicologie anglaise. Série langues vivantes.
Commentaires et spécifités